Découverte sur FIP il y a quelques jours avec son titre An Asylum On New Year's Eve, j'ai rapidement téléchargé le premier album Venus Gets Even de cette artiste australienne née à Melbourne en 1980 (pour vous situer, c'est de l'autre côté de la Terre par rapport à ma maison).
Un album contrasté, mélangeant chansons rythmées et mélancoliques, mais ayant toutes en commun la voix si particulière de la chanteuse et le piano, dont la présence parfois pesante (mais calculée) n'est jamais loin. C'est d'ailleurs cette combinaison qui me rappelle parfois Regina Spektor sur certaines pistes, surtout lorsque cette voix qui peut se montrer claire et douce se fait alors plaintive et écorchée.
Je connaissais en fait déjà cette voix par sa participation au groupe Nouvelle Vague dont j'avais particulièrement apprécié les reprises bossa-nova de classiques provenant de la new wave, de la pop et du post-punk.
J'en profite donc pour vous conseiller – en plus de Venus Gets Even de Nadéah donc – les deux premiers albums issus de ce projet musical : Nouvelle Vague (2004) et Bande à part (2006) qui sont de véritables petites perles de douceur. Si comme moi les versions originales ne font pas partie de votre médiathèque, vous devriez reconnaître malgré tout quelques mélodies pour les avoir déjà entendues à la radio.
Mise à jour (26/11/2011) : Une petite vidéo pour avoir un meilleur aperçu, ça ne coûte pas grand chose...