Arte reste vraiment une chaîne extraterrestre dans le paysage audiovisuel français. Nombreux sont ceux qui sont d'accord avec cette affirmation pour de mauvaises raisons, et voient encore celle-ci comme peuplée de reportages sur la seconde guerre mondiale sous-titrés en jaune et de films en noir et blanc dont ils ne sauraient préciser l'origine (Europe de l'Est certainement).
Pour moi Arte est la seule chaîne qui s'autorise le mélange entre découvertes culturelles et une certaine liberté de ton, sans tomber dans les travers de ses concurrentes (mais le sont-elles vraiment ?).
Je suis depuis de nombreuses années l'émission Tracks qui pour moi reste une source de prédilection pour la découverte de nouveaux groupes de musique et de passions et modes de vie dits "alternatifs".
Et voici quelques semaines, Arte et la Générale de Production se sont mises à produire une émission courte hebdomadaire sur un sujet qui me passionne : l'univers geek et sa ses cultures. Je suis loin d'être adepte de toutes ses branches (il y en a tant !) mais certaines - l'informatique en premier bien évidemment - représentent une part importante de ma vie. Chacun son hobby, chacun ses passions.
Voici donc BiTS, tous les mercredis, disponible sur Youtube en accès libre. Six numéros au compteur, et on espère que cela ne fera qu'augmenter. L'émission en elle-même ne dure que dix minutes, mais de (très) nombreux bonus sur la chaîne viennent compléter chaque épisode.
Les trois premiers numéros qui vous mettront - je l'espère - l'eau à la bouche sont ci-dessous.
Ne manquez pas également :
- Le site (bourré de coins et recoins !)
- La playlist BiTS sur la chaîne Youtube d'Arte
- Le compte Twitter @BiTSmagazine
- Le flux RSS de la playlist (merci @ellouis)
Episode #1 : Les triomphes cumulés des épisodes de la saga GTA en font foi, les jeux à narration non linéaire, surnommés « sandbox » (bac à sable), proposent au joueur l'expérience d'un plaisir hautement addictif; un plaisir qui peut parfois compromettre sa vie sociale ou professionnelle.
Entamée il y a dix ans avec "Le Pôle Express" (et avortée il y a vingt ans en France !), la révolution annoncée du Cinéma virtuel rencontre de violentes résistances auprès des spectateurs, de la critique et même de l'industrie, rendant difficile le financement de ces films prototypes malgré le poids commercial de leurs réalisateurs (Cameron, Spielberg, Jackson, Zemeckis).
Avec Ico puis Shadow of the Collossus, le studio Team Ico a cherché à déterminer par quels mécanismes un joueur pouvait ressentir la plus profonde empathie pour les personnages de fiction qu'il manipule.